Tu la connaissais celle là? Mais si, tu sais cette sensation redondante depuis que tu as donné la vie… Pour ma part, ça a même commencé pendant la grossesse « Oh mon Dieu, j’ai mangé un MacDo, il n’est même pas né que je suis déjà une mauvaise mère! » ou encore « Oh non je voulais une fille et j’ai été déçue, quelle mauvaise mère, je vais faire un enfant déséquilibré c’est sûr! » et j’en passe, depuis c’est mon quotidien! Cette culpabilité a pris encore plus d’ampleur le jour où j’ai laissé mon fils (hurlant) à la crèche pour la première fois. Et oui, en mauvaise mère que je suis, j’ai décidé de travailler. Travailler!? Mais quelle folie! Mon bébé avait un an et je crois que cette semaine d’adaptation a été la pire de ma vie de mère, j’en tremble encore! Je pense aux mamans courageuses qui laissent leur bébé à 2 mois et qui ont des horaires bien plus contraignants. Et puis il a fallu apprendre pour lui et pour moi à vivre l’un sans l’autre… Une séparation nécessaire? « Maman va au boulot! » et pour couronner le tout, cette traîtresse va passer sa journée avec d’autres enfants! Ahhh si il me voyait, lui qui ne supporte pas quand je m’approche des ses copains.
Et puis là, c’est les vacances, j’ai du boulot jusque par dessus la tête alors je l’ai laissé à la crèche cette semaine pour pouvoir m’avancer sur mon boulot, régler des papiers pour la maison, toutes ces choses passionnantes qui font aussi partie de la vie… Je retrouve donc ma vieille copine culpabilité, je suis en vacances et je ne m’occupe même pas de mon fils. Aujourd’hui, j’ai même zappé Mardi gras, pas de costume pour le croq : sommet de la culpabilité pour moi! Heureusement qu’ils ne le fêtent pas à la crèche. J’ai parfois du mal à tout gérer de front alors qu’est-ce que je fais? Je culpabilise pardi! Je dois faire partie de la catégorie de « mamans qui culpabilisent »… Pléonasme! Mère au foyer, mère qui travaille, mère dévouée, mère débordée, mère culpabilisée? Pour cette génération de petits rois, il faudrait travailler et être en même temps toujours disponible!
Aujourd’hui, je suis épanouie dans mon nouveau boulot même si je rêve parfois de me consacrer complètement à lui et aux suivants. Je ne dis pas que c’est plus facile d’être mère au foyer, j’imagine bien leur culpabilité quotidienne à elles aussi. Si je m’écoutais et que je n’avais pas un crédit de 20 ans sur le dos je les garderais avec moi, je leur ferais l’école à la maison, on vivrait d’amour et d’eau fraîche, ce serait la belle vie. Mais on n’a pas toujours le choix alors en attendant, il faut aussi savourer les journées sans lui et arrêter d’en faire le nombril du monde, presque comme les autres… Alors non, je ne suis pas une mère parfaite et je dois vivre avec!
Et vous?
Juste après la naissance de ma fille, j’ai rêvé de devenir mère au foyer parce que la reprise avait été insupportable. Je me suis donc débrouillée inconsciemment pour être arrêtée 1 mois. Et j’ai jonglé entre mon grand qui était à l’école, ma petite à pouponner, mon mari, ma maison, mes chats… et au bout de 2 semaines, je n’en pouvais plus. Impossible pour moi de fournir partout parce qu’avec la culpabilité livrée en package obligatoire avec mes 2 lousticots, se trouvait également le syndrôme de la mère parfaite. Que je voulais être, que je n’étais pas, ne suis pas et ne serai jamais.
Il m’a fallu du temps et de l’aide pour détricoter cet écheveau.
Moi aussi, j’ai culpabilisé quand j’ai laissé les enfants exprès chez leur nounou pour prendre du temps pour moi. Et je n’en profitais même pas du coup !
Savoir reconnaître ses besoins et les assumer n’est pas très évident.
Je suis plus sereine avec le temps. J’ai fait au mieux, mais j’ai fait plein de bêtises qu’ils me reprocheront sûrement plus tard. J’ai renoncé à être parfaite. J’essaie juste d’être moi. Sincère. Et je crois que c’est le plus grand service à leur rendre que de ne pas tricher avec ce qu’on est pour jouer un rôle pas à notre taille. Reconnaître ses talents, assumer ses manques, travailler à gommer les défauts et surtout, aimer. Le reste est de moindre importance.
à vous lire et à découvrir votre univers si créatif et coloré, je gage que le Croq va savoir s’armer pour grandir et lâcher la main d’or de sa maman.
Belle semaine, alors ! profitez de ce temps que vous vous offrez !
Merci beaucoup!
Et aujourd’hui, ça va mieux?
Oui, ça va bien même… mais les enfants sont plus grands et je trouve que c’est moins difficile, d’autant plus qu’ils demandent parfois plus d’indépendance. En fait, ce sont les enfants qui nous aident à grandir 😉
Bonne journée !
Je ne comprends que trop bien ce sentiment, d’autant que je mets mon gnôme à la crèche alors que je suis à la recherche d’un emploi… Autant dire que je n’ai même pas de justification aux yeux du commun des mortels !
Et pourtant quand je vais le chercher un peu plus tôt, croyant lui faire plaisir, j’ai bien souvent un accueil glacial parce que je le coupe de ses jeux avec ses copains. J’ai appris à respecter son timing même si ça me coûte parfois de comprendre qu’il a une vie bien plus épanouissante sans moi (enfin pas tout le temps non plus hein 🙂
Merci pour ce billet qui me rassure, je ne suis pas la seule à m’auto-flageler !
En même temps les mômes sont les rois de l’ingratitude!
bon courage!
10 mois que mon petit est là… et pour l’instant j’ai fait le choix de m’occuper de lui à plein temps. Ca me convient assez pour l’instant, j’avoue, et puis ça m’évite de me battre avec cette fameuse culpabilité, un sentiment qui m’est familier. C’était mon besoin. Mais en même temps l’envie de « faire autre chose ». Alors pour concilier tout ça et rester en cohérence avec mes choix, je vais créer mon entreprise, pour travailler de chez moi, en fonction de mon petit. L’essentiel, c’est d’être bien, soi et ses petits 🙂
Pour moi, c’était bien de travailler à la maison au début!
bon courage!
Merci pour cet article effectivement très rassurant. On est plus ou moins toutes pareilles! Je suis retournée travailler quand ma fille avait 5 mois en ayant bien à l’esprit que j’avais une chance folle de ne pas avoir eu à la lâcher à 2 mois et demi. Je commençais à en avoir assez de tourner en rond dans mon appartement du coup j’étais plutôt contente de passer à autre chose. Sauf que depuis un an mon travail ne m’épanouie pas et qu’il est à 1h30 de chez moi. Autant te dire que je ne m’occupe de ma fille que le weekend. Le mieux c’est que depuis un an je me voile super bien la face et que ma culpabilité a renoncé à me parler. Mais je n’aime pas cette situation car elle créer forcément une distance que je regrette déjà. Ouhla j’ai raconté ma vie là!
En un mot comme en 100, courage mais de ce qu’on peut lire ici le Crocq a quand même beaucoup de chance d’avoir une maman comme toi, culpabilité et vacances incluses.
Merci t’es adorable, mais prends soin de toi toi aussi et sois indulgente avec toi-même!
J’ai l’impression qu’en devenant mère, la culpabilité fait partie ou presque du quotidien! A en croire les médias, les spécialistes, on peut être une mère parfaite assurant sur tous les fronts, et avoir des enfants parfaits toujours polis et bien coiffés…
Avec 3 enfants, je commence à comprendre le côté illusoire de la chose, et c’est bon de lâcher du lest 😉
Je suis aussi instit, un métier passionnant mais très envahissant, et j’avoue que travailler à mi-temps pour le moment est pour moi un bon équilibre entre vie professionnelle, et vie familiale, je n’ai pas envie de passer à côté des premeières années de mes propres enfants..
Bonnes vacances!
Oui, le fait de s’occuper des enfants des autres me fait culpabiliser, et le mien!!!!!
Bon courage!
Tes mots me parlent à 1000 % …
Quand je bossais et que je faisais faire à ma fille des journées que même un adulte a du mal à assumer j’en avais mal aux tripes.
Quand je devais la laisser au centre aéré le mercredi dans un algeco où il faisait 40° sans clim, j’en avais mal au crâne toute la journée.
Et quand en plus tu n’as pas un boulot épanouissant, que ton patron te fait comprendre tous les jours qu’il ne supporte pas les gonzesses et encore moins celles qui ont enfanté, conclusion tu t’en rends malade et j’ai craqué …
Je ne sais pas s’il existe une solution pour ne plus culpabiliser …
Parce qu’une fois malade et à la maison ( burn Out + maladie rhumatismale ) j’ai culpabilisé que ma fille ait une maman malade !!!
BREF, c’est compliqué, je crois au’il faut se dire que tant qu’on fait du mieux qu’on peut pour leur bien être, qu’on les aime, on doit arrêter de se mettre la rate au court bouillon parce qu’une maman pas bien dans ses baskets c’est pas terrible pour nos bouts de chou, mais c’est pas moi qui vais te faire la leçon !!!
Ah ben bon courage, j’espère que ça va mieux!
bises
Alors euh, je dois dire que moi ça me rassure de te lire parce qu’ici c’est exactement la même chose mot pour mot (maux pour maaux?).Je suis prof et moi aussi pdt mes vacances je dois laisser ma fille chez la nounou qq jours pour pouvoir m’avancer et moi aussi ça me tord le bid et MMe culpabilité ne me lâche pdt ces heures. Mais voilà il faut quand même avoir à l’esprit que les vacances de sprofs/instits ne sont justement pas des vacances à 100 %! Dur à accepter visiblement! Bon courage, non tu n’es pas une mauvaise mère! Franchement il vaut meux que ton croqu’ soit tranquille à la crèche et toi tranquille chez toi à faire ce que tu as à faire et que quand vous vous retrouviez ce soit la joie et la bonne humeur pluotôt que ce soit le stress à la maison car tu as mille choses à faire et pas le temps de t’occuper de ton petit bout! Courage la semaine pro, ce sera le pied!
bises
Héhé! merci, vivement la semaine prochaine!
j’ai écrit n’importe comment, ttes mes excuses!
Avant d’avoir un enfant mon rêve c’était de rester à la maison quand j’en aurais un. Pour pouvoir m’en occuper, faire plein de choses chez moi…
Et puis mon petit est arrivé et quand le jour de reprendre le travail a sonné j’ai été soulagée. J’avais besoin de me retrouver (moi qui jurais le contraire depuis tant d’année) et d’avoir une vie sociale.
Aujourd’hui je suis à 80% mais une semaine sur deux il va quand même à la crèche… et j’ai arrêté de culpabiliser. 🙂
Oui, on a besoin de retrouver notre équilibre aussi! Parler avec des adultes toussa!
Instit à Toulouse aussi et pas de crèche pendant les vacances car » Vous comprenez Madame, vous ne travaillez pas là donc il faut laisser la priorité aux autres enfants… » et résultat, une maman qui bosse en culpabilisant de laisser son bébé jouer seul et un bébé grognon parce qu’il voudrait un peu plus de compagnie !
Bref, pas de solutions parfaites, il faut juste savourer les moments où est vraiment ensemble et mettre les petits tracas du quotidien dans un grand tupperware mental 😉 et le rouvrir quand on est mieux disposé !
Ah ben on pourrait les occuper ensemble! 🙂
on est pas très loin en plus 😉
Ma vieille amie culpabilite s’accoquine tres bien avec mon vieil ami le « syndrome mere parfaite ». A eux 2, ils ne me lachent pas, moi maman indigne de 2 loustics « abandonnes » a 2 mois et demi pour retourner travailler et des horaires plus que charges depuis 6 mois… Alors j’essaie de profiter du peu que j’ai. Il faut assumer ses choix et de toute facon, dans la vraie vie, on a toujours faux: allaitez, vous etes impudique en public, donnez le biberon vous etes mise au pilori, donnez des petits pots on vous accuse d’empoisonner vos enfants, faites leur a manger tout fait maison, vous passez pour une hippie, faites du co-sleeping on vous accuse de negliger votre vie sexuelle, faites dormir votre petit bout dans sa chambre, certains vous accuseront d’egoisme etc…. 😉
Tout à fait d’accord, ça doit être dans la package mère parfaite!
Je te rassures, je ne travaille pas et je trouve des sources de culpabilité partout tout le temps, mouhahaha, donc je crois que c ‘est le lot de la mère!
Oh ben j’imagine!
Ohh on croirait m’entendre ! C’est vrai que ça fait du bien de te lire, on se sent moins seule … Je suis prof des écoles depuis 7 ans et j’ai un petit garçon de 3 ans et demi et je le mettais à la crèche (et maintenant au centre aéré 🙂 ) quelques jours aussi à chaques vacances.
On a besoin, comme tu le dis, de faire des choses, pour nous, pour l’école, préparer les leçons, faire tourner la maison, et comme le disent certaines personnes ici, il vaut mieux le retrouver au soir et être vraiment disponible, que de l’avoir « dans les pattes » et être énervée toute la journée car on a plein de choses à faire … En plus, EUX s’amusent vraiment là où ils sont en général, les activités qui leur sont proposées sont top ! En tout cas le mien s’éclate, et de ce fait il a beaucoup de choses à me raconter le soir, il est fier.
Je comprends ta culpabilité, je la ressents aussi souvent, et je n’ose même pas trop avouer autour de moi que loulou va au centre pendant les vacances ; j’ai déjà eu : « t’es prof et tu mets ton fils en garderie ? … ça va tranquille les vacances ??!! »
pauvre naze va !! t’as rien compris ….
Allez ! c’est notre société qui est faite ainsi. Bon courage et bonnes vacances … nous sur Lille ça se termine
Mais le regard des autres est tellement cruel parfois! C’est rude!
Bon courage!
Je culpabilise de ne pas culpabiliser. Moi aussi je m’imaginais mère au foyer, faire l’école à la maison, vivre à la campagne… J’ai laissé mon bébé dès 2 mois et demi en garde alors que je ne travaillais pas mais je savais que c’était nécessaire pour moi. J’avais besoin de me retrouver pour mieux le retrouver le soir. Aujourd’hui j’ai un boulot dans lequel je m’éclate (moi aussi je travaille avec des enfants) et je suis ravie de retrouver mon petit bonhomme qui a bien profité de sa journée, je suis contente de savoir qu’il vit des expériences loin de moi, des choses que je ne saurais jamais, son petit jardin secret. L’idéal étant de faire comme on le sent dans la mesure du possible et de ne jamais se laisser imposer une manière de faire ou destabiliser par les représentations de la « bonne » mère et essayer simplement d’etre une « mère suffisamment bonne ».
Ah oui la fameuse « good enough mother » j’y pense souvent moi aussi!
« Ah, t’es prof »
« Ah, mais c’est cool, t’as toutes les vacances?! »
« Comment ça t’arrives pas à gérer, tu bosses que 18 heures par semaine! »
« Eh ben, tu prépares tes cours une fois qu’ils sont couchés! »
« Moi j’ai fait un gateau Mickey pour les 3 ans de Lilou »
« J’comprends pas… ces profs… toujours à se plaindre… »
« Chez nounou?? Ben pourquoi, t’es en arrêt??? »
Etc
Etc
Etc
Parfois, je me demande jusqu’où va la connerie des gens…
Grrrr! malheureusement, je crois que les clichés sont bien ancrés!
je ne culpabilise absolument pas d’aller travailler, j’en ai besoin pour être bien et je serais de plus, une piètre nounou ! en revanche je culpabilise pour TOUT le reste : un cri, une punition, un repas pas équilibré, un doudou perdu, un oubli dans la voiture, tout tout tout. je ne suis que questions.
tu es formidable Maeva, ne culpabilise pas de l’être !
gros bisous
On est vraiment les championnes pour culpabiliser pou un rien, ça va avec la fonction!
Et bien moi je viens de déposer Gaspard chez la nourrice alors qu’elle avait déjà 8 enfants. Je suis furax (qu’elle en ai autant) et je culpabilise alors que je commence seulement à 14h30 (j’ai des classes en stage). Le truc c’est que ma culpabilité (celle qui date de l’année dernière, année du concours, pendant laquelle j’ai juste eu l’impression d’être la pire de toutes les mères) l’a tellement emporté que j’ai été à 100% pour eux pendant les vacances surtout pour Gaspard (le grand était au ski 1 semaine) du coup je n’ai pas corrigé, préparé mes cours… Du coup je culpabilise d’être une mauvaise stagiaire… Autant dire que l’auto-flagellation et la culpabilité sont mes meilleures amies.
Ah oui, moi aussi parfois je culpabilise dans l’autre sens, ne pas bosser assez!
Nan mais je crois qu’on est irrécupérables!
Ben moi ça s’arrange avec le temps.
Mais j’ai eu aussi un coup dur, une année. Une année que je bossais comme une tarée, que je rentrais peu à la maison, que ma fatigue autant physique qu’intellectuelle ne me laissait guère de patiente pour mes enfants et donc que je les fuyais sans m’en rendre compte (rentrer pile pour le dîner, vite les mettre en pij/dodo… partir avant qu’ils soient prêts pour l’école (pour ceux qui y allaient) etc…)
Jusqu’au jour où leur père (alors au foyer) est parti en WE comme prévu. Et moi seule avec les 3 (à l’époque) dont mon bébé de mois d’un an… j’ai dû appeler je ne sais combien de fois leur père dans le WE pour demander combien le petit mangeait, s’il faisait encore la sieste le matin, etc etc… bref, j’ignorais tout de mon bébé…
Ca, ça a été une sacrée méga claque ! Culpabilité maternelle ? sans doute, surtout impression de passer à côté de ce que j’aimais dans la vie : mes monstres !
Bref, c’était y’a longtemps, car cet enfant-là aura bientôt 8 ans et qu’il y en a un 4è depuis qui a 5.5 ans mais jamais je n’oublierai, jamais !!
Donc m’en fous de ce que qui que soit pense, moi, ma priorité ce sont mes enfants, les voir autant que je le veux (peux, car je suis pas non plus super patiente…), autant que eux et moi en avons besoin et le reste ne compte pas !!
M’enfin, faut bien aussi faire bouillir la marmitte 😉
(j’ai juste quitter mon boulot à 80h/semaine pour gagner bcp moins mais les voir bcp plus 😛 )
Bisous et courage ! je t’assure que tu vas trouver ton équilibre avec ton fils, ce qui vous correspond à tous deux et le reste… tu t’en ficheras 😛
Merci, je ne désespère pas de le trouver cet équilibre!
aaaah ! maman-culpabilité !!!! je connais aussi par ici…. moi, je ne suis pas de ces femmes (que j’admire ceci dit)qui s’éclatent à rester à la maison avec les mouflets, à enchaîner pate à modeler, coloriages, cache-cache et puzzles… non, moi j’aime mes enfants mais j’aime aussi aller bosser, sortir avec les copines et les retrouver pour les bisouiller…. alors la culpabilité je connais… comment ? j’aime faire des choses sans eux ? j’en ai meme besoin ??? ouuuh la mauvaise mère !!! alors je culpabilise et puis après, je me dis que sans ces moments à moi, je ne serais pas si patiente avec eux, et une maman bien dans ses baskets, c’est une maman qui donne envie ! enfin, ce n’est que mon avis….
Oui, on a aussi besoin de ces moments là pour être mieux avec eux…
Une semaine aujourd’hui que j ai repris le boulot après la naissance de mon petit troisième … La maman parfaite n existe pas, pas plus qu’un monde parfait! Ce petitou a bien de la chance d avoir une maman comme toi!!!
Merci et bon courage pour ta reprise!
Bienvenue au club!!!!
même parcours que toi : instit / 2 gars qui ont maintenant 16 et presque 19 / les mêmes réflexions crétines des uns et des autres / même culpabilité (et ça continue encore / et le stress pour arriver à jongler sur tous les tableaux à la fois…. pffff… mais je me soigne : l’acupuncture fait des miracles!!
un conseil : arrête tout de suite de culpabiliser, car il est petit et c’est rien du tout un petit… on me disait : »ptt enfant ptts soucis » et pensais : « c—— de vieilles »…. ET BEN NON !!!! c’est VRAI!! GRANDS = GRANDS SOUCIS = GRANDES CULPABILITES!!!
conclusion : ne les écoute… ce ne sont que des jaloux, écoute ton coeur, ton fils sait que tu es là, fais comme bon te semble : on ne fait bien que ce que l’on ressent!!
gros bisous et continue à me faire rêver avec toutes tes idées plus lumineuses les unes que les autres!!
pffffff: moi qui ne voulais pas en écrire une tartine….. ra-té!!!
Et ben j’ai pas fini alors! 😉
au 2ème ça s’arrange….au 3ème t’es détendue …au 4ème t’as géré des problèmes plus graves t’es prête pour le 5 ème ! être une mère imparfaite et heureuse et en profiter!tu sais ce qu’il te reste à faire….! 😉
Tu es et resteras mon mentor! besos
Je suis mère au foyer (par défaut, pas nécessairement par choix), et la culpabilité fait aussi partie de mon quotidien. Parce que je reste à la maison avec elle, mais que je préférerais travailler. Parce que je lui donne son doudou et sa tétine pour avoir 5 minutes à moi. Parce que je ne trouve pas de nouvelles activités ludiques à faire chaque jour. Parce que parfois, je perds patience, et que ce n’est même pas de sa faute… Bref, la liste pourrait être encore longue. Mais je crois que, quelque soit la manière dont on vit notre maternité, la culpabilité est inhérente. J’essaie d’appliquer la théorie de mon amoureux: « On est forcément des mauvais parents qui font des mauvais choix. Mais on les fait en voulant le meilleur pour notre fille, et c’est finalement ça le plus important » (Bon pour l’instant, j’y arrive pas, hein, mais c’est en bonne voie!).
Je me retrouve totalement dans ce que tu racontes, quand j’étais avec mon fils et qu’il était bébé, je me prenais la tête tout autant!
Bon courage!
On en est toutes rendue la maeva et puis un jour ton enfant te fais une crise parce que tu es allée le chercher trop tôt il voulait rester avec les copains et la plus de culpabilité. Perso j’ai compris ça il y a longtemps car pas le choix je rentrai épuisée du travail et je m astreignai à récupérer mila directement à la crèche. Jusqu au jour où je me suis rendu compte que je passais mon temps à lui crier dessus a cause de la fatigue. Depuis je prends du temps pour faire ce que j ai a faire même si c’est juste une petite sieste parfois et les moments que j accorde à mila c est plus dans la qualité que la quantité. Tout le monde s en porte mieux.
Tu rejoins la réflexion de plusieurs ici, favoriser la qualité des moments avec eux à la quantité! J’y réfléchis!
Du fb de Podan, j’arrive chez vous et bien que je sois un peu gênée de me mêler de cette discussion comme ça sans vous connaître, je ne peux m’empêcher de donner mon avis qui est un petit coup de colère en vous lisant toutes…. Pourquoi ? Parce que je constate que hélas, malgré les combats de toutes les « vieilles féministes » comme moi, vous en êtes encore à parler de culpabilité ! C’est désolant et j’en suis profondément peinée…. Comment ce sentiment peut-il encore exister après tout ce que l’on sait sur la psychologie des enfants, la nécessité des femmes d’exister au-delà de la maternité, de travailler, de s’épanouir etc….. Arrêtez de vous embêter avec cette culpabilité réelle ou fantasmée. Vos enfants ont juste besoin d’amour, d’attention et non d’une maman omniprésente. Ce qui compte c’est la qualité de votre relation mère-enfant et non du temps passé ensemble ! Ne perdez pas de vue que le rôle d’une mère est principalement celui d’aider son enfant à se détacher d’elle pour en faire plus tard un adulte équilibre. Oubliez donc votre culpabilité, le détachement est suffisamment difficile pour ne pas en rajouter surtout que je ne vous apprendrai rien en vous rappelant que les enfants sentent et vivent très mal les problèmes de leurs parents….
Pardon pour ce petit sermon, je voulais juste vous aider un peu à vous « déculpabiliser » et vous souhaite de trouver le bon équilibre entre vie de famille et vie personnelle (à ne surtout pas sacrifier….).
Merci aussi pour ce petit coup de gueule que j’entends bien, même si la volonté ne sufft pas toujours à faire disparaître ce sentiment…
Mais que votre post tombe a pic…..Alors on est toutes les mêmes???? Voila 4 ans de cohabitation difficile avec Madame culpabilité et surtout 11 mois que Madame « C » m’étouffe dans mon quotidien de jeune maman trop dépassée.
Elle est là tous les matins quand je pars à 6h45 de la maison et tous les soirs ou je rentre à 22h….heu 19h. Elle est la la nuit quand je me lève 3 fois pour mon petit dernier très agacée de devoir me lever ou quand je dois restée à la maison car un de mes loulous est malade.
Elle était la aussi quand j’ai arrêté l’allaitement alors que boubou avait 8 mois et que je m’étais fixée 1 an minimum (mais tellement incompatible avec le boulot).Elle est très présente le soir surtout quand j’attends qu’une chose c’est qu’ils dorment ou qu’ils se taisent. Bref elle est toujours là….
Et puis un jour j’ai craqué. Tout le monde ne craque pas mais moi si et j’ai culpabilisé d’avoir craqué, qu’elle ironie, non?
Maintenant elle commence à me laisser tranquille quelques heures, même une journée entière. Elle me laisse tranquille plus souvent maintenant que j’apprends à faire les choses plus simplement et surtout maintenant que je prends le temps de faire les choses…pour moi, pour eux et pour lui aussi!
Oui contrairement à ce qu’on pense, quand on prend du temps pour soi, on culpabilise moins après parce qu’on se sent mieux. Mais ça on ne le savait pas avant de le faire 😉
Bon courage!
C’est ça je prends du temps pour moi mais aussi pour eux et pour mon chéri….et tout va mieux. Je tiens quand même a dire que je vais lâcher un temps mon travail car j’ai aussi accepté qu’avec une puce de 4 ans, un loulou de 17 mois et un chéri qui bosse les week-end, je n’y arrivais plus.
Article en pleine phase avec mes questionnements du moment ! J’ai repris le boulot lundi et je dois laisser mon ptit loup de 2,5 mois toute la journée chez la nounou. Culpabilité des premiers moments, devoir laisser mon petit 10h d’affilées tous les jours alors qu’il n’a connu que ma présence constante depuis sa naissance, devoir le laisser affronter seul ce maudit biberon qui fait rien qu’à l’énerver et ne ressemble en rien à la douceur des tétées… Mais je sais qu’avec la nounou, il passe aussi de beaux moments. Et peu à peu je crois que c’est la frustration qui l’emporte sur la culpabilité, ne plus connaître par coeur la moindre de ses mimiques, ne plus accompagner ses progrès quotidiens, le lancer encore endormi le matin chez la nounou et le récupérer crevé le soir pour enchaîner phases de sommeil et tétées ensommeillées sans aucun moment d’éveil, sans gazouillis ni sourires… Deux mois et demi, que ça passe vite, et dire qu’il faut reprendre le boulot quand enfin mon ptit loup s’éveille à son environnement et que le quotidien à ses côtés n’est plus un tunnel sans fin couches-tétées-lessive… M’enfin, reprendre le boulot, c’est aussi reprendre complètement pied dans le monde civilisé, le plaisir de retrouver ses collègues et ses projets en cours. Et ce week-end, les sourires et les areuh, je compte bien en profiter à la puissance 7 !
OUhlala je comprends tellement tout ce que tu dis!
Je t’envoie plein de courage!
des bises!
Mère au foyer, je le suis. Et pourtant, ma n°3 va à la crèche 3j par semaine, et je ne culpabilise pas. Mes aînés mangent à la cantine tous les jours et je ne culpabilise pas. Je les file à ma belle-mère, sans culpabiliser.
Pendant mes journées, je pense souvent à eux, qui s’épanouissent, sans moi, qui jouent sans moi, qui rient, dorment, pleurent, mangent, grandissent, sans moi. Et je ne culpabilise pas.
Et là, je vais partir en vacances toute seule, sans eu et je ne culpabilise pas.
Parce que quand je les retrouve, je suis entièrement disponible pour eux. Je me donne à eux à 1000% on fait tout et rien ensemble. On rit, on se dispute, on joue, on apprend, on mange, on se balade ensemble, et on profite les uns des autres ensembles.
Et si je pars quelques jours, c’est parce que je suis au bout du rouleau et que si je ne vais pas bien, alors eux non plus. Si je pars, c’est pour mieux nous retrouver. Pour leur rendre la maman souriante et disponible. Parce que là, c’est juste plus possible.
Alors oui, les choses ne seront pas faites comme avec moi (les horaires, les repas, les douches, les histoires, les jeux…). Mais si je veux pouvoir continuer à profiter de toutes ces choses avec eux, il me faut un break. Maintenant. Sous peine de décapsulage.
J’aurai bien le temps de culpabiliser après 😉
En attendant Maëva, ton sentiment est bien normal! Car quand je n’avais que ma grande, j’étais exactement comme toi 😉
Bises.
Alors profite aussi à 1000% de ton escapade!
bisous
je culpabilise beaucoup moins depuis le deuxième! tu verras , ça s’attenue.
Et puis avec 4 enfants une semaine sur deux (famille recomposée) alors… je n’ai plus trop trop le temps de se poser beaucoup de question.
Je bosse à 80% ce qui me donne la chance d’être avec mes deux garçons et de faire des choses avec eux! ça c’est un vrai bonheur. D’un autre côté , je n’ai quasiment jamais de moment seule sans un enfant dans un coin. J’arrive à faire des broderies ou du crochet (on peut arrêter à tout moment)… après, pour des choses plus abouties comme la lecture ou juste le repos … on oublie ou alors on attend la nuit…ça me manque.
Mais un jour, oui un jour, ils auront 18 ans, du poil au menton et des copines… alors , là, je ferai mes nuits et je pourrai m’asseoir plus de 10 minutes d’affilée!!!
C’est vrai que bosser à 80% c’est un bon compromis, j’y pense parfois!
Sinon, vivement leurs 18 ans alors!?
Je crois que cette Mme Culpabilité s’invite chez beaucoup d’entre nous !! Moi j’ai dû me faire aider, par une psy super, pour arrêter de vouloir avoir 10 bras, 3 cerveaux et être partout en même temps sans jamais profiter de rien…
Alors, bien évidemment, je n’ai pas fait disparaitre cette fameuse emm de culpabilité mais je la gère mieux…
Et avec l’arrivée de la 2eme, il le fallait ! Je consacre un temps dans la semaine au grand, un temps pas très grand mais rien que pour lui. Ou je suis ni la tête dans mes preps, ni dans ma frustration de ne pas avancer ma couture / tricot ou autre, juste pour lui. Et je le laisse à la garderie, au centre aéré en vacances ou au goûter bien plus sereinement !
Mais le syndrome de la mère parfaite est bien ancrée dans l’ère du temps !!
C’est une bonne solution ce temps complètement disponible! Moi j’essaie souvent de faire 1000 choses en même temps!
Moi mon problème, ce n’est pas vraiment la culpabilité, mais l’envie de vivre à 100% avec mon bébé tout en désirant vivre en même temps exactement la même vie qu’avant, c’est-à-dire pouvoir observer Joachim et passer plein de temps avec lui, tout en continuant à dessiner et à faire avancer mes projets. Pour l’instant je n’y arrive pas du tout et si je culpabilise, c’est vis-à-vis de moi-même, parce que je vois le temps filer et mes projets stagner… mais je veux le beurre et l’argent du beurre (et le cul de la crémière) puisqu’à la fois, je ne veux PAS le mettre à la crèche !… Je veux le voir un meximum ! Je n’ai pas encore trouvé ma solution…
Ahlala, cette foutue culpabilité livrée en package à la naissance avec une autre super copine « la mère parfaite »…je sais de quoi je parle : maman de 5 enfants (de 15 à 4 ans avec des jumeaux pour finir et un boulot à temps plein), elles ne me lâchent pas! Mais j’ai appris à vivre avec et à prendre un peu de recul!
Jusqu’à ma deuxième, j’ai repris le travail rapidement, essayant de maintenir un allaitement qui a vite capoté…Pour ma 3° un changement de vie (départ en Bretagne), congé parental et allaitement plus long, 1 journée par semaine à la crêche. Pour les deux derniers, congé parental aussi, allaitement de plus de 2 ans et aussi 1 journée par semaine à la crêche (et là on parle de survie dans cette journée de répit!!)
Pour les 5 la culpabilité s’est manifestée de manières différentes…et elle est toujours là mais j’ai bien appris à la dompter!
Tu es une maman formidable et ton Croq le sait bien!
Bonnes vacances…
« Tu enfanteras dans la culpabilité »…et tu culpabiliseras de ne pas enfanter ! La culpabilité est pour toutes les femmes, les mamans et les « non mamans ».
Quand on n’est pas maman, on nous rappel tous les jours le « tic tac, tic tac »…
Et l’on nous repproche, aux « non mamans », de réussir à s’éppanouir sans enfant.
Ne pas être maman peut être un choix, mais aussi une douleur de tous les jours.
Arrêtons de culpabiliser, toutes les femmes sont des héroïnes, qu’elles soient maman ou pas 🙂
J’arrive toujours douze trains en retard…moi j’ai arrété de culpabiliser quand on a eu notre deuxième enfant. Quand on perd la relation fusionnelle que l’on a avec l’enfant unique et bien, comme par magie la culpabilité s’envole!
Pour ce qui est de la culpabilité du prof qui n’a pas le temps de s’occuper de son enfant pendant les vacances et bien cela aussi va s’estomper au fil du temps car la première année est très difficile puisqu’il faut mettre en place des dispositifs pédagogiques, trouver ses marques dans son rôle de maitresse… ensuite tes « cours » seront plus ou moins prêts et tu pourras profiter de tes enfants pendant les vacances… (te reposer aussi.)
Ensuite y’a un facteur qu’il ne faut pas oublier c’est que nos enfants grandissent et adorent avoir de grandes plages de solitude sans la proximité des parents( « je joue tout seul dans ma chambre ou dans le jardin »)et là tu pourras bosser et garder tes enfants avec toi sans l’ombre d’une culpabilité car tu n’auras pas besoin de les confier à la garderie.Voila voilou pour ce qui est de mon expérience résolue d’ex maman-profquiculpabilisevraiment beaucoupbeaucoupbeaucoup!!!Biz!
Ah la la, pourquoi seules les femmes culpabilisent comme ça?
Ils ont bien des papas tous ces enfants, non? Comment se fait-il que le temps passés par les pères soient du « bonus », comme un cadeau fait leurs enfants, et aux mères par la même occasion…(mais là on se sent dépossédée…). Et puis, j’ai bien peur que lorsque les enfants grandissent, la culpabilité ne nous quitte pas complètement et fasse une place à l’inquiétude…Les autres (les mères parfaites, les vraies!) poussent plus leus enfants, cours particuliers, manigances pour intégrer LE lycée qu’il faut, Mère de 3 enfants 18, 15 et 5, je profite beaucoup plus de la dernière, pour laquelle j’ai bien compris que je ne serai pas parfaite…Elle s’en arrange très très bien. Et puis finalement, est-ce vraiment rassurant d’avoir des parents parfaits, quelle place cela laisse-t-il à l’épanouissement, la réalisation de soi? Ils ont besoin d’amour, de bienveillance, de confiance…Et je reste persuadée que le fait de s’interroger sur ce qu’on fait de bien , ou de moins bien, c’est déjà un pas vers l’amélioration. Acceptons nous comme nous sommes, de votre coté, vous semblz plutôt pas mal, et comme maman, et comme instit! Merci de partager tout ça.
La culpabilité dure, ma grande a quatorze, est ce soir chez une copine et je culpabilise parce que j’ai loupé son appel en fin d’après-midi et du me (la?) contenter d’un appel vite fait il y a quelques minutes.
Et pour la petite, je rentre vite du boulot le soir, ne pense même pas à la remettre à l’école le lundi après-midi puisque je ne travaille pas. Je pars travailler le coeur gros et pourtant j’ai la chance d’avoir un job qui me plait…
Elles sont ma vie et toujours elles seront en moi, toujours je culpabiliserai pour x raisons, toujours je me demanderai si j’ai bien fait, si je n’aurai pas du faire autrement, et c’est surement parce que je veux le meilleur pour elles 😉
salut ! ton post est émouvant, je pense que la plupart des jeunes mamans sont dans ton cas. Pour ma fille, j’avais pris un congé jusqu’à ces 6 mois, puis j’avais repris le travail à plein temps : dès que je rentrais, je m’occupais d’elle. Elle a longtemps eu du mal à se coucher, souvent pas avant 22h, du coup je me couchais en même temps qu’elle et je n’avais pas de temps pour moi. J’étais lessivé, je n’arrivais par à trouver mon équilibre, j’étais irritable, j’étais sur les nerfs sans arret, je lui en voulais de me prendre tout ce temps, j’en arrivais à ne pas vouloir rentrer à la maison !…. Pour mon fils, j’ai décidé de faire autrement : j’ai repris le travail plus tot, quand il a eu 3 mois (en général, la séparation est + facile avant 3 mois), mais je n’ai repris qu’à 80%, en laissant les enfants à la creche ce jour là. Au début, j’ai énormément culpabilisé, de ne pas les garder avec moi, de me sentir bien sans eux (sans parler du regard des autres), mais finalement, depuis qu’on a pris ce rythme, je suis plus détendue, plus calme et quand je suis avec eux, je suis réellement avec eux, pas en train de penser à ce que je pourrait faire : des moments plus intenses, avec moins de cris et de colères….
Je pense que c’est normal de savoir prendre du temps pour soi, on ne perd pas ses passions parce qu’on devient mère (même si on en trouve d’autres…)
De même, les personnes qui font du home working ne le font pas avec leurs enfants dans leurs pattes, je trouve normale qu’un prof / maitre… le fasse également !
J’espère que mon commentaires et tous les autres te permettront de te sentir mieux vis à vis de tout ça….
Merci pour ton témoignage! ça me fait cogiter pour les années qui vont suivre…
à bientôt