Il n’y avait pas de raison que la petite dernière n’ait pas son cartable fait maison comme ses frères pour la rentrée ! Si cela vous intéresse, le modèle est toujours disponible ici. Le modèle est donc testé et approuvé par ici il ne restait plus qu’à trouver un joli tissu. Il me restait un peu de papillons Nathalie Lété, ça tombait à pic !
Bonne journée !
On parle beaucoup du confinement vécu par les enfants, les personnes âgées, les parents en télétravail… Mais on parle très peu du sort réservé aux pauvres objets confinés ! Ici ils ont été quelque peu malmenés, alors comme promis, je vous livre un petit tuto pour faire la même chose.
En effet, j’ai donné une seconde vie à un tabouret mal en point et à une petite chaise défoncée en refaisant le paillage. J’ai utilisé mon stock de chutes de tissu pour faire une corde que j’ai ensuite utilisée pour remplacer la paille. Ça permet de faire du neuf avec deux éléments en fin de vie, tout en donnant un nouveau look d’enfer à votre salon. Bref, un super recyclage pour une touche bouchérouite sous votre fessier <3
Alors pour commencer il vous faudra un bon stock de chutes de tissu. Il faut des bandes d’environ 4 cm de large. Les couleurs choisies donneront le style de votre assise. Vous me connaissez, je suis partie sur du bariolé !
Vous prenez 3 brins, vous faites un noeud pour commencer et vous allez pouvoir commencer à tresser. Pour le début, vous pouvez l’accrocher à un fauteuil avec une épingle à nourrice. Après vous pourrez nouer la corde à un support.
Quand vous arrivez au bout d’une des bandes, vous allez accrocher la suivante. Vous faites une fente aux deux extrémités. Vous introduisez la nouvelle dans la précédente et vous passer le bout de la nouvelle dans sa propre fente (en photo c’est plus clair). Vous tirez délicatement pour écraser votre noeud. Cette technique permet d’allonger les brins au fur et à mesure que vous tressez, ainsi les brins sont moins longs et s’emmêlent moins.
Alors là il ne faut pas être pressé. C’était d’ailleurs une parfaite activité confinée ! Pour le tabouret j’ai fait une tresse d’environ 45m et pour la petite chaise 25m. Ça en fait des chutes de tissu !
Pour le tissage, je me suis servie de ce tuto vidéo que j’ai trouvé clair. Et voici les photos pas à pas.
Il faut d’abord nouer l’extrémité de la tresse dans un angle.
Ensuite, on va toujours du dessus d’une barre vers le dessous de celle qui est en face.
On remonte la corde à l’extérieur de la chaise, on passe sur la barre et sous la corde (vous me suivez ?). si je décide d’aller à droite, comme sur la photo, j’irai toujours à droite.
Je passe au dessus de la barre pour aller sous la barre qui est en face (c’est à chaque fois le même principe sauf qu’on se décale d’un quart à chaque fois).
Toujours le même principe, je reviens sur le dessus de la barre, je tourne à droite sous la corde et ainsi de suite.
Le tissage se fait de l’extérieur vers l’intérieur. Au fur et à mesure vous verrez l’assise se refermer. A la fin, il faut nouer le bout de la corde sur le dessous de la chaise. Vous pouvez même rentrer le noeud dans le tissage.
Et voilà le résultat !
J’ai hâte de voir vos réalisations ! Si vous voulez les partager, n’hésitez pas à utiliser le #likeblisscocotte !
Ohé du bateau !
Vivre une période de confinement avec sa famille c’est un peu comme partir vivre sur un bateau avec eux. On aurait presque eu le temps de faire un demi tour du monde d’ailleurs non ? Je trouve que ce temps de confinement nous permet vraiment de réfléchir à nos choix de vie. C’est là que tu te rends compte (si tu ne le savais pas déjà) que tu as choisi un bon marin comme partenaire de vie. C’est une épreuve de feu pour le couple ! Si tu ne supportais pas qu’il ne passe jamais un coup d’éponge sur la table, la querelle peut devenir exponentielle en temps de confinement. Alors je ne parle même pas de la lunette des WC de la cabine ! De la même façon, si tu ris tous les jours avec ton homme, la vie devient un éclat de rire et ce confinement confirmera tes choix de vie ! On dit bien que c’est dans l’adversité que l’on voit la vraie nature des gens ? Pareil pour ton embarcation, c’est là que tu vois si elle saura surmonter les vagues des tempêtes qu’il faudra traverser (j’espère que vous apprécierez ma métaphore jusqu’au bout ;-)). Cette aventure décuple tout, si ta maison est sonore, elle devient une caisse de résonance ! Si elle est trop petite, tu as l’impression d’étouffer… Si ta maison a un jardin, il aura la saveur d’un éden verdoyant. Dans les jumelles du capitaine je vois tout en plus gros, les qualités de mon bateau, ses défauts et tout ce qu’il reste à y faire ! Ayant donc eu le temps de la réflexion et malgré tous ses défauts, je me dis que mon bateau pour cette traversée me paraît adapté et je pense que nous avons fait le bon choix, il y a tout juste 5 ans… Je continue la métaphore ? Pour ce qui est des petits matelots, c’est un peu différent, on ne les a pas vraiment choisi même si on dit que ce sont eux qui nous choisissent. Alors même si parfois on aimerait bien en passer un ou deux par dessus bord, avouez que ce temps retrouvé en famille, collés serrés, fait du bien !
Allez, on est tous dans le même bateau, prenez soin de vous !
Lorsque j’ai su que nous allions être confinés, j’étais inquiète de voir cette épidémie se rapprocher mais pas tellement de devoir vivre cette parenthèse chez nous (j’en ai déjà parlé par ici). J’ai toujours été plus fourmi que cigale mais là, j’ai trouvé ça flagrant ! Je me suis tout de suite dit que si il fallait faire l’école à la maison pendant des mois, j’avais tout le nécéssaire. Si il fallait fêter un anniversaire, je pouvais décorer 3 salles des fêtes. Si il fallait bricoler, nous avions plein de fournitures créatives. Si il fallait coudre des vêtements pour tout le monde, je pouvais refaire toutes leurs garde-robe. Vu comme ça, c’était très rassurant sauf que cela m’a aussi beaucoup fait réfléchir… Je me suis rendue compte que 10 confinements ne suffiraient pas à utiliser toutes les matières premières de mon atelier. Encore une fois, cette abondance me sert et me dessert.
Je ne sais pas vraiment comment ni pourquoi ça a commencé. Pourquoi j’ai eu ce besoin frénétique d’accumuler autant de choses ? Il y avait sans doute quelque chose à combler… Toujours est-il que même quand je me suis raisonnée, j’ai eu l’impression de traîner cette névrose comme un boulet. Je ne sais plus si j’en ai déjà parlé ici mais quand nous avons déménagé il y a plus de 4 ans, j’ai vraiment eu l’impression de me retrouver dans un genre de télé réalité américaine où l’on met sur une table tout ce que l’on a mangé pendant une semaine. C’était un peu la même chose mais genre « voilà tout ce que tu as accumulé pendant 10 ans ». J’en ai eu la nausée ! Comme beaucoup, j’ai découvert Marie Kondo à ce moment là. Cela m’a beaucoup aidé mais je crois que mon cas était plus grave ! Après je ne sais combien de mission tri, de vide-greniers, de dépôts à Emmaüs, ma maison est toujours trop remplie (même si c’est mieux) et laissez moi vous dire que c’est beaucoup plus facile d’accumuler (acheter, chiner, récupérer…) que de se désencombrer. Quand on a payé cher un objet, quand on l’a cherché le long des stands de vide greniers, quand on l’a trouvé comme un graal, c’est d’autant plus difficile de s’en défaire.
Tout ça pour arriver à cette période de confinement où d’un côté j’étais heureuse de pouvoir profiter de tout ça à la façon de la fourmi « quand la bise fut venue ». Ah c’était donc pour ça !!? Nous n’avons manqué de rien, j’ai pu coudre, mes enfants ont pu bricoler, nous avons pu faire l’école à la maison avec plein de matériel… Sauf que d’un autre côté, j’ai eu le temps plus que jamais de mettre le nez dans ma m*rde. Je la cotoyais tous les jours, elle faisait même que tout était plus difficile à ranger, plus que jamais… Pas toujours facile d’être une fourmi !
Avec ce confinement, je me suis prise à rêver d’être cigale, me détacher du matériel, être capable de partir faire le tour du monde avec 3 bricoles dans mon sac… Il faut dire que j’ai eu le temps d’y penser ! Les conditions ne sont pas idéales pour faire du tri, pas d’envoi Vinted, Emmaüs fermé, pas de vide grenier… Mais je me prends à espérer (une fois de plus) que mon après sera plus léger même si je le sais bien, je ne serai jamais minimaliste. On verra bien !
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