Déjà ou enfin trois mois de toi mon bébé de sable… Nos débuts ont été mouvementés mais je sais maintenant que tu es bien accroché. Comme tes frères tu méritais bien une petite série, mois après mois! Je savoure enfin cette grossesse mais j’ai quand même hâte de voir la dernière photo de cette série avec toi dans mes bras <3
Cette nuit, je n’arrivais pas à dormir, non (pour une fois) je n’étais pas malade, j’étais réveillée. Je pensais à ce si petit bébé en moi, j’essayais d’imaginer sa taille, le reste me paraît tellement abstrait pour le moment. Tout à coup, je l’ai vu comme une poignée de sable. C’était comme une évidence. Du sable qui te coule entre les doigts, je ne pourrai pas le retenir et c’est bien ainsi. Le même sable qui remplit les sabliers. Je sais que tu grandiras aussi vite que du sable qui coule entre mes doigts. Je sais que je dois profiter de chaque instant de cette grossesse, de chérir chaque grain de sable de toi en moi. Mais c’est aussi une poignée de sable qui te gratte les yeux quand on te le lance au visage… Tu es tout ça mon bébé, ce qui m’a vidé et ce qui me remplit. Et puis je me suis souvenue de ce que j’avais répondu à la sage-femme quand elle m’a demandé ce que je ressentais : c’est comme du sable dans l’estomac qui empêche tous les aliments de passer. Je me souviens des heures à me concentrer, à méditer, à respirer pour essayer de dissoudre ce sable. Maintenant qu’il est plus bas, je voudrais le garder pour toujours… Cette poignée de sable est pour moi toute l’ambiguïté d’une grossesse, elle est ce que j’ai désiré le plus au monde, mais aussi ce qui m’a détruit et puis ce qui me fait tenir debout malgré tout. Il est ce qui fera de moi ta mère et ce qui fait que je sais déjà que je devrais te laisser grandir et t’envoler comme une poignée de sable qui coule entre les doigts. Par ce sable mon amour, j’essaierai de te donner des racines et des ailes…
Non, vous ne rêvez pas, il y a bien un nouveau billet ici… J’espère que c’est reparti comme en l’an 40! Je vais un peu mieux, j’espère voir enfin le bout du tunnel… Certains jours, j’ai beaucoup d’espoir, je fais des listes longues comme le bras de ce que j’ai envie de faire, mille idées de billets à la seconde… J’essaie de bouger mais je m’essouffle en 2 minutes, je me décourage assez vite! Je me rends compte que j’ai puisé dans mes réserves, je n’ai plus de forces. Et puis le lendemain, mes maux reviennent et je repasse la journée la tête dans la cuvette, nan mais quel cauchemar! Bref, des hauts, des bas, mais je ne me plains pas, cela fait plusieurs semaines que je ne suis pas allée à l’hôpital. Avec ce mieux, je me laisse aller à penser à ce petit bébé qui arrive, je me réjouis de sentir ses petits mouvements, c’est toujours aussi magique. Mon hyperactivité reprendra peut-être bientôt le dessus et je ferai plein de choses de mes 10 doigts! En attendant, je vous laisse avec ces photos printanières de mon petit rouquin, il pousse et change à vue d’oeil, c’est un vrai plaisir de le suivre dans cette évolution…
Mon petit rayon de soleil porte un t-shirt Les pépites de Lakshmi, sa boutique regorge de jolies pièces colorées et uniques!!! Et comme c’est fait maison à petite échelle, vous pouvez même choisir vos assortiments de tissu, je ne me suis pas privée! Soutenons les petits créateurs 🙂
Je suis heureuse de vous retrouver!
2017 est arrivée avec la plus belle des promesses, celle de voir notre famille s’agrandir. Nous avons à peine eu le temps de savourer cette nouvelle que mes maux sont revenus, aussi puissants que la capacité de ma mémoire à les enfouir si profondément. J’avais oublié la douleur, le mal-être sans fin. J’ai eu tout juste le temps de respirer que je me suis remise à vomir, vomir encore, jusqu’à n’en plus finir… Évidemment les souvenirs sont revenus… Il a fallu respirer encore et prendre son mal en patience. Respirer entre chaque hospitalisation et ne pas perdre de vue l’objectif. Mes garcons grandissent sans moi, mon homme s’occupe de tout comme il peut. J’ai l’impression d’être en apnée le temps que cela passe. Tout est entre parenthèse. J’ai tellement hâte de retrouver cette vie si prometteuse…
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