Il y a des petits noms pour chaque sous groupe de la famille : les bruns, les garçons, les S, les Vierge, les filles et les pairs… Je vous laisse deviner desquels il s’agit !
J’ai donc cousu il y a quelques semaines déjà deux nouveaux sacs, un pour la crèche (en attendant le vrai) et un pour le cirque ! Pour la plus petite, j’ai choisi ce tissu chouchou et pour le plus grand, il a choisi ses tissus, la façon de les disposer, les sangles etc… Le modèle est toujours là si vous voulez vous lancer !
Comme je vous le disais, pour mon désencombrement je procède étape par étape, tiroir par tiroir. L’autre jour, je me suis lancée dans le gros tiroir de la table basse (je ne sais pas ce qu’il m’a pris). Il est énorme et même si je le trie tous les deux ans pour être honnête ça revient toujours ! Dedans il y avait une pochette avec plein de tatouages temporaires… Bon, alors dans un sens ils étaient tous bien rangés au même endroit (comme dit Marie K.) sauf qu’ils étaient tellement bien rangés (et accumulés) qu’ils ne servent jamais. Vous vous souvenez de l’histoire des chocolats de Pâques ? Bref, je les ai sortis et j’ai proposé à qui voulait de s’en faire, autant qu’il le souhaite…
Vous imaginez la suite ?
C’est bête mais cette situation représente pour moi une certaine idée de lâcher prise. Cela a raisonné en moi sur deux anecdotes que je voulais vous raconter… La première remonte à la naissance de ma première fille . Quand j’ai voulu coudre pour elle au tout début, j’avais tendance à reproduire toujours le même schéma qui consistait à utiliser mes tissus avec parcimonie et garder toujours religieusement mes tissus préférés (j’étais moins comme ça pour mon aîné). Et puis un jour je me suis demandé ce que j’attendais (de plus ??) ? Tous ces tissus roses que j’avais accumulés, tous ces trésors entassés ils étaient pour qui ? pour quoi ? si ils n’étaient pas pour mes enfants ? J’ai donc pris conscience à ce moment là que c’était maintenant le moment que j’avais attendu pour les utiliser et qu’il n’y aurait pas de personne plus parfaite qu’eux trois pour en profiter. A l’époque cela m’avait remuée et j’avais réussi à me libérer de cette rétention, de tissu principalement. J’avais réalisé que leur destin était plutôt d’être portés ou trimballés par les personnes que j’aime le plus au monde (quitte à être abîmés d’ailleurs) que d’être stockés dans mon atelier !
La seconde anecdote s’est passée quelques mois plus tard et je pense qu’elle est venue enfoncer le clou. Un jour pour aller bosser, j’avais exceptionnellement mis mes bottes Camper adorées (pour un projet particulier dans ma classe). Je ne les mettais jamais car j’avais peur de les abîmer tellement je les aimais. Je les avais achetées à Paris bien avant d’avoir des enfants et je les gardais précieusement… J’avais presque oublié comme elles étaient belles ! Croyez le ou non, une demie heure après les avoir enfilées, j’ai réalisé que la semelle s’était craquelée de tous les côtés ! Je ne sais pas si c’est d’être restées dans un placard ou leur grand âge (bien que le reste était quasi neuf puisque je ne les avais presque jamais mises) mais elles étaient fichues ! On dirait presque une fable non ? Morale de l’histoire c’est maintenant qu’il faut kiffer les choses qu’on aime, quitte à ce qu’elles s’abîment ou disparaissent !!! Je l’ai vécu comme une bonne piqûre de rappel de vivre l’instant présent et de profiter de ce(ux) que j’ai(me) maintenant.
Alors voilà, je voulais partager ces réflexions avec vous, je serais ravie de lire vos retours en commentaire !
Je crois que je suis arrivée à la fin de l’année 2022 avec une overdose de tout ! Une sorte de trop plein écoeurant chez moi et autour de moi. J’ai toujours été plus fourmi que cigale ! Quand j’étais petite je gardais précieusement mes chocolats de Pâques, jusqu’à me rendre compte en Novembre qu’ils étaient périmés depuis longtemps ! J’ai toujours accumulé beaucoup (trop) comme pour combler une peur de manquer. Quand nous avons déménagé il y a 7 ans, en découvrant tous les cartons dans la maison j’avais l’impression d’assister à une émission de télé réalité américaine, vous savez quand ils mettent sur une table tout ce que vous avez mangé pendant une semaine pour vous donner la gerbe. Là c’était plutôt du genre : Voilà ce que tu as accumulé en 10 ans ! Entre temps j’ai lu Marie Kondo et pourtant, je n’ai pas réussi à changer mes habitudes, j’avais toujours de bonnes raisons : beaucoup d’achats pour les enfants, beaucoup d’achats de fournitures créatives, beaucoup de chine et le fameux ça peut toujours servir ! Je travaille là dessus depuis quelques temps déjà mais je crois que j’ai récemment franchi un pas dans la prise de conscience (ou l’écoeurement ?). En comprenant mieux d’où vient cette tendance chez moi, j’espère que cette fois j’arriverais mieux à changer mes habitudes. Nous sommes en chantier depuis quelques semaines et je crois que même si ce n’est pas forcément propice au tri, c’est propice à la prise de conscience et à l’envie de changement. Alors je ne sais pas jusqu’où ira mon envie de désencombrement mais j’avance doucement depuis le début de cette année… Un jour un tiroir, j’ai pris le parti de faire petit à petit. Je n’arriverai pas à désencombrer ma maison du jour au lendemain ! Alors si ce sujet vous intéresse, je partagerai sur Instagram mes avancées, en espérant qu’elles soient nombreuses et pas trop lentes… (et mon Vinted se remplit au fur et à mesure que mes placards se vident !
Avec un peu de retard, je vous montre le sac à galette cousu cette année pour accompagner l’album d’Antonin Louchard. J’avais vu cette idée géniale chez Mingchaoo, facile et rapide à réaliser !
L’album est parfait pour travailler sur les rimes en -ette. Je suis en train de chercher les petits objets de l’album pour le compléter au fur et à mesure : trompette, squelette, lunettes, maisonnette, clé à molette…
Je pense qu’il accompagnera parfaitement l’histoire de Roule galette.
Nous avons réalisé qu’en 2022 nous avions 100 ans à nous 6 ! 38+38+11+7+5+1 = 100 Il fallait bien fêter ça ! Bon officiellement il aurait fallu attendre le dernier anniversaire de l’année au mois de Décembre mais nous avons préféré le devancer et nous avons fait la grosse fête à la fin de l’été… Vous commencez à connaître mon goût pour organiser des fêtes et c’était un prétexte de plus ! En plus, nous l’avions planifié juste avant la rentrée, juste avant ma reprise et je crois que cela m’a aidé à passer le cap !
Alors je vous laisse imaginer la galère pour avoir une photo potable à 6 ! Du coup, je vous mets un extrait du making off 😉
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