Bon ben voilà, nous y sommes ! 10 ans que je mets ce petit bonhomme dans cette valise <3
J’étais presque surprise par la facilité avec laquelle il a accepté de prendre la pose une nouvelle fois… Il m’a même proposé deux variantes que j’ai accepté avec plaisir. Il n’avait pas l’air de penser que c’était la dernière fois, on verra ce qu’il en dit l’année prochaine. Nous voyons bien qu’il change beaucoup ces derniers temps. Ses goûts s’affirment, ses envies changent, sa mauvaise foi prend plus de place… ! Je ne sais pas quel adolescent il sera, mais ce petit gars là a des valeurs dont je suis fière et je suis sure qu’il les gardera !
Et cette année pas de jolis cupcakes mais une première soirée pyjama ! On découvre tout avec lui, pas toujours facile d’être l’aîné, mais franchement, sa petite vie est plutôt cool ! Il a grandi et sait exactement ce qu’il veut porter maintenant, il veut changer la déco de sa chambre, il est plus attiré par les écrans que par la nature. Tout bouge de jour en jour alors on essaie de s’adapter, de l’accompagner et de le préparer au mieux à ce qui l’attend.
Des semaines qu’elle parlait de son anniversaire ! Elle l’attendait comme le plus beau jour de sa petite vie. Elle disait à qui veut l’entendre, adulte ou enfant, connu ou inconnu, qu’elle l’invitait à son anniversaire. Même moi, j’ai eu la chance d’être invitée ! J’y pensais depuis longtemps aussi, mais l’été a été quelque peu chargé alors je n’ai pas eu beaucoup de temps pour m’y coller… Heureusement, je commence à avoir un bon petit stock de déco pour les anniversaires, à part les fleurs, je n’ai rien acheté. Et j’ai pensé très fort que j’avais bien fait de ne pas virer ces jolies casseroles à pois que mon mec voulait voir disparaître !
J’avais envie d’une fête assez champêtre et le Petit Chaperon rouge me faisait de l’oeil depuis un moment (maîtresse un jour, maîtresse toujours !). J’ai réussi à esquiver la Reine des Neiges, je ne sais pas pour combien de temps alors j’en profite ! J’ai donc préparé une jolie table Bonne Maman ! J’avais cette bande de tissu brodée ambiance cheminée de grand mère que j’ai trouvée parfaite pour faire un chemin de table. Beaucoup de Vichy en plus, un peu de crochet et de Grenadine et hop le tour est joué.
Pour l’animation, je n’ai pas échappé à la Pinata finie à la dernière minute le matin même. J’ai aussi fait un jeu pour jouer à attraper la queue du loup que je pourrai réutiliser dans ma classe… Les enfants ont adoré !
Pour les costumes, je n’ai rien fait de nouveau. J’avais fait la peau de loup il y a bien longtemps et la cape de Chaperon il y a un peu moins longtemps… Elle avait même déjà sa petite robe rouge et ses baskets à pois !
Voilà pour le petit reportage, nous avons même eu le soleil pour nous !
Il va falloir s’habituer à ces petites photos cucul la praline !
Comme vous pouvez le voir, ce petit papillon a bien grossi ! des petits bourrelets sur les cuisses et dans le cou ! Elle sourit beaucoup beaucoup et ça nous fait craquer. Elle blondit à vue d’oeil. Elle aime être dans les bras, les bras, les bras… Elle est absolument et objectivement trop mignonne !
Alors on en parle de ce mois d’or !?
Euhh par où commencer ? Le post partum est un continent souvent caché, souvent exploré en solitaire. On en parle de plus en plus mais la traversée n’est pas encore devenue une croisière paisible… en tout cas, pas pour moi ! Je n’avais rien anticipé pour ce post partum. Je n’avais pas vraiment de mauvais souvenir de cette période pour mes autres naissances alors je n’étais pas spécialement inquiète. J’avais lu beaucoup de choses, disant qu’il fallait anticiper, préparer des repas à l’avance, demander de l’aide… Rester couchée pendant un mois à ne rien faire pour prendre le temps de se remettre de l’accouchement !!! Alors dans la théorie, on en rêve toutes, dans la pratique comment on fait ?
Dans la vraie vie, on fait comme on peut et parfois ce post partum se transforme en tsunami ! Je dois dire que je n’ai pas vu venir ce baby blues, ce méchant contrecoup après cette grossesse difficile. Moi qui pensais que toutes ces inquiétudes partiraient en fumée quand j’aurais ce bébé dans les bras, il n’en a rien été. J’avais tellement peur pour elle. J’ai mis du temps à réaliser que tout allait bien pour elle. Et puis il y a les douleurs partout, ce corps de Bibendum dégonflé. Les larmes qui montent devant le miroir. Les larmes qui coulent pour un oui, pour un non. L’odeur du lait et du sang. Les angoisses de mort liées au fait de donner la vie… Toutes ces réjouissances qui accompagnent ce moment merveilleux de la naissance. J’ai aussi découvert la culpabilité qui accompagne ce baby blues parce que tu as tout pour être heureuse et sans savoir pourquoi tu t’effondres pour un rien ! Heureusement j’ai été bien accompagnée et j’ai réussi assez vite à reprendre le dessus. Chaque visite bienveillante m’a fait un bien fou, chaque petit mot, chaque coup de fil, chaque attention. J’avais envie de voir du monde (enfin pas n’importe qui hein !?), j’avais envie qu’on prenne soin de moi. Je ne sais pas si un congélateur plein m’aurait aidé à mieux traverser cette étape mais les visites étaient précieuses. Et puis j’ai attendu le congé paternité de mon mari comme le messie… Et c’est vraiment ça qui m’a le plus aidé ! J’ai arrêté de pleurer pour un oui ou un nom, j’ai arrêté de surveiller sa respiration toutes les 5 minutes… et j’ai repris la mienne (de respiration !). Aujourd’hui ça va beaucoup mieux, je profite sereinement de tout ce petit monde. Finalement c’est chouette d’avoir un bébé de début d’été, ça nous laisse toutes les vacances pour trouver ce nouvel équilibre à 6. Je me rends compte à quel point ce temps est précieux pour toute la famille pour que chacun trouve sa place.
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