Dimanche, c’était ma fête…
Alors oui, la fête des mères c’est commercial, c’est pétainiste, toussa toussa… Mais à part ça, je me suis demandé : à quoi ça sert? Qu’est-ce qu’on fête? Le mérite d’avoir donné la vie? la reconnaissance? la récompense? En plus cette date arbitraire pour fêter les mères, les non nullipares (en plus c’est sectaire!) ne représente rien… Rien?
Avant-hier lors de ma deuxième fête des mères, je me souvenais de ma première. Celle pour laquelle j’avais dû plus qu’insister pour avoir un cadeau, celle pour laquelle j’avais encore un petit bébé, celle pour laquelle je découvrais encore la maternité. Alors j’ai trouvé à quoi ça servait : la fête des mères c’est une machine à souvenir. Et parfois les souvenirs peuvent prendre différentes formes…
A la crèche, mon croquignolet a fait cette merveille. J’ai eu le droit d’ouvrir mon paquet dimanche matin. Mon homme avait glissé le dernier CD de Vanessa Paradis (j’avais très subtilement lancé quelques dizaines de perches…) qui je crois, me rappellera toujours la fête des mères. Comme l’album Bliss me rappellera toujours le temps où j’habitais à New York. Et comme chaque album que j’adore me rappelle une période précise de ma vie, parce que les souvenirs ont aussi des odeurs, des musiques… Les fameux colliers de nouilles sont des prétextes pour se souvenir de ces beaux moments. Je pense qu’en voyant ce petit cadre dans 30 ans, je me souviendrai de cette journée, de ma fierté d’avoir un petit garçon si merveilleux, des 3 bouquets de fleurs de ma maman, de l’odeur des pancakes, de ce petit air de musique…
Alors aujourd’hui, je dis que parfois, il faut des prétextes, et la fête des mères en est un, pour créer des souvenirs et réchauffer le cœur des mamans!
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Sur ce, je vous donne rendez-vous demain pour un siouper concours ici-même! Et vendredi, il y aura un nouveau cours de crochet à Toulouse, on fera un ananas 🙂 N’hésitez pas à me contacter pour plus d’infos.