Ma mère me parle beaucoup, elle me raconte tout… Et au milieu du flot de paroles, l’autre jour elle m’a dit ah et puis j’ai flingué mon sèche cheveux. Je lui ai demandé pourquoi, elle m’a dit qu’elle avait essayé de récupérer le vernis de sa table et ma bourinette de mère l’a foutu en l’air. Elle a demandé à mon père d’essayer de le réparer. Il n’est pas du genre a mettre à la poubelle à la première odeur de cramé. Il n’a pas réussi. Bon rassurez vous, je pense que ça ne l’a pas empêchée de dormir, il lui a plus servi à bricoler qu’à se sécher les cheveux. Alors je lui ai demandé ce qu’elle allait en faire. Elle m’a dit « je sais pas, je crois que Jean le mettra à la déchetterie… Jean!!!? « . Et là vous vous demandez où je veux en venir…
En fait, il y a quelques semaines on m’a proposé de collaborer avec Eco-systèmes. Cet organisme a pour mission de collecter les vieux appareils en vue de leur revalorisation/réemploi ou de leur recyclage définitif en passant par les étapes de dépollution et démantèlement. J’ai accepté rapidement car c’est un sujet qui me tient à coeur. Malheureusement dans notre société où l’obsolescence programmée est reine, il faut trouver des solutions. Au quotidien dans notre famille nous essayons de limiter au maximum l’achat d’appareils électro-ménager. Je vous avais raconté la façon dont nous nous étions passé de micro-ondes depuis notre déménagement. Quand nous n’avons pas le choix, nous essayons de privilégier des appareils de bonne qualité qui pourront être réparés grâce à un service après-vente efficace, mais ce n’est pas toujours facile à repérer. On pourra parler des Iphone d’ailleurs! Ensuite dans le cadre de l’association que nous avons créé, nous sommes en train d’essayer de mettre en place un répar’café dans notre commune et on y met beaucoup d’énergie et d’espoir. Mon McGyver de mari aime bien ouvrir les appareils ménagers en panne et il n’hésite pas à brandir son fer à souder mais ce n’est pas toujours efficace. Nous n’avons peut-être pas le pouvoir de changer les lois et de lutter contre cette obsolescence, mais en tant que citoyen, nous disposons quand même de quelques leviers. Je ne dis pas que nous avons une démarche exemplaire, loin de là, mais nous essayons de réfléchir à notre consommation et notre impact sur l’environnement.
J’avoue que jusque là, je ne connaissais pas Eco-systèmes. Quand je ne sais pas si un appareil est réparable, je l’emmène chez Emmaüs et je sais qu’ils testent les appareils avant de les mettre éventuellement à recycler. Dans le cadre de ma collaboration avec Eco-systèmes, je vous propose de vous montrer comment fonctionne cette filière, comment sont valorisés nos déchets… En effet, cet éco-organisme a aussi pour mission de participer à l’information des citoyens puisque la deuxième vie d’un appareil dépend du geste d’apport volontaire de chacun. En tant qu’usager, nous nous devons d’avoir une démarche responsable pour mettre en valeur ces déchets. Qui n’a jamais vu de télé sur le trottoir? Les consommateurs manquent parfois de civisme mais peut-être aussi d’informations? J’espère donc pouvoir mieux vous informer sur les solutions qui s’offrent à nous et au fonctionnement de cet éco-organisme. Alors si vous êtes prêts, je vais vous montrer la deuxième vie du sèche-cheveux de ma mère. Et en attendant, si vous cherchez un point de collecte ou un réparateur près de chez vous, vous pouvez vous rendre sur le site d’Eco-systèmes vous y trouverez toutes ces informations.
Après presque un an de couches lavables, il était temps de faire le point sur cette expérience. Ça nous a pris un peu de temps pour trouver un bon roulement, une marque qui nous convient, une bonne organisation. Chez nous, j’avais déjà dû le dire, ce sont les couches Hamac que nous avons trouvé les plus efficaces/faciles à utiliser. Les points hyper importants pour moi : séchage rapide (je n’ai pas de sèche linge), pas de grosses fesses et pas obligé de changer toute la couche à chaque fois. Au début je me suis dit que j’allais les coudres, j’ai imprimé le patron, trouvé les tissu etc et puis je me suis découragée, c’est quand même technique… J’ai rapidement arrêté de compter les couches économisées (pour nous et pour l’environnement) même si c’était très jouissif! En tout cas, je peux vous dire que c’est rentable cette affaire là. Je regrette juste de ne pas avoir investi pour le premier, ça aurait été encore plus rentable… La mise en place d’un espace de change adapté nous a beaucoup aidé à prendre de nouvelles habitudes. C’est juste une façon de faire différente finalement. J’ai entendu que les couches pouvaient « s’encrasser » au fur et à mesure des lessives en particulier avec la lessive faite maison. Du coup, j’ai acheté une lessive spéciale ici et ça semble fonctionner. Enfin pour lutter contre les idées reçues, je peux le dire maintenant, non ça ne fait pas plus d’irritation que les couches jetables.
Alors les points « peut mieux faire » maintenant… Pendant les vacances, j’avoue que je n’ai même pas essayé et nous sommes repassés au jetable. Au camping c’était juste inimaginable pour moi mais si nous avions été dans un gite, peut-être que je l’aurais fait. Ensuite, à la crèche elle est en couche jetable et pour le moment ce n’est pas prêt de changer. Quand je pense aux tonnes de couches qu’ils doivent jeter ça me donne le vertige! Et je dois dire que depuis que j’ai repris le boulot, c’est un peu plus difficile de tenir le rythme des lessives. En ce moment je jongle un peu avec les deux pendant la semaine, lavable et jetable. Affaire à suivre!
et pour illustrer tout ça, une petite série de photos du bel été indien qui semble désormais bien fini! (désolée, je n’ai pas réussi à choisir!)
Je continue de vous montrer les cadeaux de Noël que je prépare au fur et à mesure… J’avais commencé celui-ci cet été, j’ai mis un peu de temps à le terminer ensuite mais il est prêt pour Noël, c’est tout ce qui compte! Il m’a également servi de sujet pour mes cours de couture, je vous montrerai les versions de mes super élèves! Je pense l’offrir à ma poupette, c’est pas vraiment qu’elle en ait besoin mais ce sera chouette pour décorer sa chambre.
Et chez vous? Les préparatifs avancent?
Ils sont là, je les entends, ils font une sorte de doux bruit de fond. Le brun fait des bruitages de dessin animés dès qu’il touche un objet (prouuuuuuhh, wahhhh, pshiiiiiiiii…), d’habitude ça m’insupporte, là ça me berce. Le roux baratine, je crois qu’il dit tout ce qui lui passe par la tête. La blonde fait plein de petits signes qu’elle accompagne de gazouillis, elle est un spectacle de marionnettes à elle toute seule que nous seuls pouvons comprendre. Dans la voiture en revenant d’Emmaüs, je leur ai demandé ce qu’il voulaient manger. Un truc qu’ils aiment tous les trois. Le roux m’a dit, des frites, des frites on aime ça tous les trois. J’ai dit oui mais avec quoi. En choeur, les garçons ont dit, ben avec du ketchup. J’ai enfin pris le temps de les observer. J’ai regardé les mains de la blonde toucher ses frères. Elle les touche comme si c’était ses doudous, comme si elle les avait toujours connu. Mais en fait, elle les a toujours connu. Sa petite vie, son toujours à elle a toujours été rempli de ces deux belles personnes. Je crois que je l’envie un peu pour ça. Mon toujours à moi a été plus rempli de leur absence que de leur présence. J’ai repensé à leur absence justement. Au petit manteau qu’elle portait ce matin, à ses petites kickers à paillettes. Celles qui n’attendaient qu’elle depuis des années, bien avant que le brun naisse. Je suis infiniment comblée qu’elle remplisse de toute sa petite personne ce manteau tant chéri. Tout à l’heure, les petits dormaient. Les chats miaulaient parce qu’ils n’avaient plus de croquettes. Le brun voulait faire des alebrijes. Pendant que ça séchait, je l’ai convaincu de venir siester avec moi dans mon grand lit. Il gigotait, il faisait du bruit. Il essayer de s’extirper de mes bras trop serrés. Il m’a fait une caresse dans le dos comme pour dire, je t’aime quand même. Leurs bruits, leurs vies dans ma maison, ça me comble comme un estomac affamé enfin rassasié. Ca veut bien dire ça combler, remplir tout? Ils me remplissent le coeur et l’estomac. Même si certains jours la boulimique que je suis voudrais bien manger un peu plus. Comme une folle au casino qui croit qu’elle pourrait gagner le jackpot 4 fois d’affilée. L’odeur de frites est restée dans le séjour. Il vient me reparler de ses trouvailles chez Emmaüs, il se sent tellement chanceux. C’est émouvant. Il avait emmené ses économies dans un pot de confiture. Quatre euros en pièces de 5 centimes. La caissière a râlé, elle a refusé de compter, m’a demandé de payer autrement. Il était déçu. De l’argent c’est de l’argent, non? Mais le temps ma bonne dame, ça ne ne vaut pas 4 euros en pièces de 5 centimes. Le petit me donne des pièces en plastique en me proposant d’acheter ses bonbons. Mais non maman, il faut les manger pour de faux. La maison est sens dessus dessous. Le linge sur le tancarville est sec depuis plusieurs jours déjà. J’ai cherché sur mon téléphone d’où venait ce nom. Vous saviez que le pont de Tancarville ressemblait à un étendoir géant? Il a donné son nom à une marque d’étendoirs. J’adore cette explication, j’ai imaginé mon linge étendu sur le pont. Je n’ai pas envie de ranger, j’ai bien mieux à faire. Manger des bonbons pour de faux. Ils ont goûté, chacun quelque chose de différent. Le brun m’a demandé de tartiner sa brioche. Le roux mangeait des BN. Il faisait semblant de lire ce qui était écrit sur le paquet. Il avait reconnu l’initiale de son prénom. Le grand est venu lui lire ce qui était écrit. Ils étaient collés l’un à l’autre, ils ne se rendent plus compte quand il se touchent, comme des frères vous savez. La petite tenait le dernier cookie maison ton rond. C’est la seule à bien vouloir les manger. J’aime sa façon de le tenir comme une boule de pate à modeler. Elle picorait dedans comme un oiseau. Nous étions bien ensemble. Ils ont réclamé leur papa. J’ai dit qu’il allait bientôt arriver.
Et puis nous sommes partis tous les cinq comme des voleurs pour aller à la grande ville. Cette soirée improvisée était tout aussi parfaite que la journée.
J’ai fait un pacte diabolique avec Claire de plume, quelques notes de musiques pour mon premier né contre quelques points cousus. Je vous montre quelques extraits, il y avait aussi un peu de crochet et des bricoles…
Bientôt je vous ferai écouter la jolie berceuse… Nous sommes toujours aussi fan!
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